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M. Jean de Dieu et M. Ya Ngoy
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Mercredi 26/01, nous avons organisé une formation de base pour les membres de l'ARVK. Les accompagnateurs de la CSC avaient constatés que les membres ne comprennent pas tous le but de l'existence de l'association. Disons que ils ont depuis longtemps l'habitude de travailler individuellement, indépamment et que ça prend du temps pour changer cette mentalité vers un esprit plus associatif. La formation était une première étappe dans cette direction.
Voici le but de la formation et les expectations de quelques membres
Dans la formation, qui était dans les mains de M. Charles et M. Ya Ngoy, il y avait 3 modules:
1)L'historique, la structure et le fonctionnement de la CSC
2)La gestion des syndicats de base de la CSC dans l'économie informelle
3)La gestion d'un entreprenariat coopératif
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M. Charles sensibilise les membres de l'ARVK sur l'importance d'une bonne gestion |
J'ai profité de cette occasion d'interpeller les membres sur les problèmes qu'ils rencontrent dans leur travail dans l'économie informelle. Question de bien comprendre leur situation. Apparament, ils sont sont nombreux:
- Les bénéfices ne suffissent pas
- Circonstancié: vu que le plupart des clients sont des transporteurs/cultivateurs, ils fréquentent l'atelier surtout pendant la saison de récolte/sèche (avril-sept). D'octorbre au mai, il y a beaucoup moins de clients, alors c'est une période difficile pour l'ARVK. Parfois il y a même des journées sans revenus.
- Il y une baisse de clients de la ville, où il y a de moins en moins de cyclistes, entre autre parce que la circulation de voitures augmente (problème de sécurité routière)
- La concurrence augmente
- Il y une baisse de clients qui viennent de l'intérieure, parce que les trains ne circulent pas régulièrement
- Ce qui concerne la vente: c'est difficile de concurrer avec les vendeurs de vélos en ville. Les clients expectent un vélo moins cher, parce que à la Katuba c'est une marché 'noire'.
- Tomber malade = pas de revenus
- Parfois il y des vélos volés, ce qui pose un problème
- Infrastructure de l'atelier: ciel ouvert, pas d'endroit propre
Idéaliter, l'association peut trouver une solution pour ces problèmes. A mon avis, c'est seulement dans ce cas que les réparateurs changeront leur mentalité vers un esprit associatif. En autres mots: si l'association ne leur apporte rien d'avantage/bénéfice, c'est claire qu'ils continueront à travailler individuellement.
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M. Ya Ngoy en pleine explications |
A part de cela, nous avons égallement constaté qu'il y a une manque d'information, communication entre la comité de gestion de l'ARVK et les membres. C'est alors aussi une problématique à reprendre dans la suite de l'accompagnement.
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Les membres suivent attentivement la formation |
J'ai aussi pris quelques réactions des participants après la formation:
La prochaîne réunion est prévu pour jeudi, quand nous allons discuter les différents pistes pour la fructification d'un budget dont l'ARVK dispose. Il y a beaucoup d'idées, je me demande quelles pistes seront retenus...
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Le petit cocktail d'après la formation, très important pour créer un esprit associatif :-) |