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A travers ce blog, vous pouvez suivre comment nous (CSC Katanga et moi) accompagnons l'ARVK (Association de Réparateurs de Vélo de la Katuba) dans le développement de leurs activités.

guy capals
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donderdag 2 december 2010

Atelier Velo Katuba

Vendredi passé, j'ai finallement eu le temps pour aller visiter l'atelier vélo à la Katuba, une des communes/quartiers dans la périférie de Lubumbashi. C'est le plus important/grand atelier qui existe dans les environs. Et ce sera donc un endroit où je vais encore souvent passer du temps pour avoir des contacts avec des cyclistes etc.

En fait, le mot atelier est peut-être un peu, hm, optimiste. Les membres de l'association 'Atelier Velo Réparateurs de la Katuba' (AVRK en sigle) qui travaillent dans cet 'atelier' travaillent au ciel ouvert, leur seul abri sont des petits abres et de parasoles.



Cela leur pose évidemment beaucoup de problèmes: le soleil qui tape la tête ou la forte pluie qui leur empêche de travailler, pas de locaux pour stocker leurs matériaux etc. L'association espère de pouvoir achter un terrain (maintenant ils occupent un terrain qui appartient soit à la commune, soit à un individu – il y a une dispute là-dessus) avec un local/hangar où ils peuvent travailler à l'abri et stocker leurs matériaux. Entretemps, ils tiennent couragement le coup, par manque d'alternatif.

Les membres de AVRK


Comme les photos démontrent, l'atelier a plusieurs activités:

- réparation des vélos



















- vente des pièces nouvelles ou d'occasion




















- vente des vélos neufs ou d'occasion


















 
La clientèle est largement composée des transporteurs (de différents marchandises comme le makala – charbon de bois qui est utilisé abondamment, surtout pour chauffer, cause d'ailleurs de déboisement, toute une autre problématique - des produits viviers, des longs bois pour la charpente, des tôles, enfin tout ce qui est plus ou moins transportable sur un vélo) et des quelques cyclistes plus ou moins quotidiens. Bonne nouvelle pour les membres de l'ARVK est que surtout cette première catégorie – qui se déplace surtout dans la périférie, entre la campagne et la ville - apparamment devient de plus en plus nombreux. Mauvaise nouvelle pour moi, qui estime toujours de retaper un vélo pour mes déplacements quotidiens, est que la deuxième catégorie est en train de disparaître parce qu'il y en a de plus en plus de véhicules. Ceci à cause de la reprise de l'économie, de l'industrie minière ce qui fait que les Lushois (en tout cas: une certaine catégorie) à plus de moyens financiers et préfèrent d'acheter une voiture au lieu d'un Brompton.

En tout cas: dans ces activités, à part des difficultés lieés au manque de bonnes infrastructures, les AVRK-istes souffrent encore d'une manque d'outils et pièces de bonne qualité. Sur le marché local (en ville), on ne trouve que des pièces asiatiques Celles-ci sont moins chères, mais d'une qualité tres limitée. Chaque fois que je visite l'atelier, cela revient: ils crient pour des pièces europèennes, mais ils sont pratiquement introuvable ici. Une simple solution pourrait être d'importer des pièces d'occasion de chez nous, mais je me demande si c'est une solution durable. Enfin, on verra plus tard. Ce n'est pas encore le temps pour les solutions...